Le numérique pèse 18% du CA de Ringier
En 2012, Ringier a augmenté son EBITDA de 55,2%, le portant à 99,5 millions. Au niveau du groupe, son chiffre d’affaires s’est monté à 1 087,6 millions de francs. Dans ce résultat, la part du numérique se monte à 18%. La source principale des recettes est restée l’activité traditionnelle de publishing. Les effets positifs de ses acquisitions, le comportement réjouissant des magazines en Suisse, le développement ciblé de l’entertainment ainsi que le recours durable à des mesures de réduction des coûts dans tous les domaines et tous les pays ont permis d’obtenir ce bon résultat annuel.
Développement numérique
Avec sa réorganisation menée au printemps 2012, Ringier a posé les bases qui lui permettront de concrétiser son développement vers encore davantage d’efficacité. La nouvelle structure de direction a subi une cure d’amaigrissement et elle n’est plus articulée géographiquement mais stratégiquement selon les entités publishing, entertainment et digital. Grâce à de substantiels investissements dans les activités économiques numériques, il a été possible en 2012 de créer des sources durables de revenus. En Suisse, Ringier a acquis avec Tamedia la plateforme d’offres d’emploi jobs.ch. Par ses engagements dans Scout24 Suisse et jobs.ch, Ringier est aujourd’hui no 1 sur le marché des petites annonces en ligne de Suisse.
Pour la joint venture Ringier Axel Springer Media AG (RASMAG), le rachat en automne de 75% du plus important portail en ligne polonais onet.pl représente un grand pas en avant vers la diversification en Europe de l’Est. L’acquisition d’onet.pl et de jobs.ch représente deux étapes importantes dans le développement numérique de Ringier. De ce fait, en 2013 le chiffre d’affaires digital à l’échelle du groupe représentera vraisemblablement environ 25% du chiffre d’affaires total. L’achat du plus grand portail roumain d’emplois en ligne eJobs.ro complète ces emplettes. Ces cinq dernières années, 1,1 milliard de francs ont été investis en tout dans la transformation de Ringier.
Publising
En 2012, le groupe Blick a affûté son profil et Blick, surtout, a de nouveau réussi à renforcer sa position de journal payant le plus lu de Suisse avec 613 000 lecteurs (source: MACH Basic 2012-2). Blick am Abend a élargi son lectorat en poursuivant l’extension et l’optimisation de sa zone de distribution. Sur un marché dominical âprement disputé, le SonntagsBlick reste le journal du dimanche le plus lu de Suisse avec 805 000 lecteurs. Avec 1,5 millions d’utilisateurs (unique user) par mois, blick.ch fait partie des portails d’infos sur internet les plus courus de Suisse alémanique. Aujourd’hui, à travers ses trois journaux et son portail en ligne, la marque Blick touche 2,8 millions de personnes par semaine, sans superposition.
Les magazines de Ringier, eux aussi, bouclent sur une bonne année en dépit d’un contexte économique difficile: la Schweizer Illustrierte, plus grand magazine familial de Suisse avec 878 000 lecteurs, SI Style, incontestable no 1 des magazines féminins suisses et la GlücksPost, au succès toujours aussi impressionnant. Plus récent exemple, le magazine Schweizer Landliebe lancé en 2011 qui, après deux ans, affiche déjà un tirage de 120 000 exemplaires vendus.
Les deux titres de Ringier Romandie, L’Hebdo (207 000 lecteurs soit 11 000 de plus selon MACH Basic 2012-2) et TV8 (247 000, soit 4 000 de plus) affichent une bonne progression. En commercialisant la fenêtre publicitaire suisse de la chaîne payante française TF1, un nouveau domaine commercial rentable s’est ouvert.
